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Un peu d'exercice

par Jiraldine 1 Février 2010, 12:58 Australie Méridionale

100131 Flinders Range Wilpena Pound 3Notre dernière étape du South Australia se voulait sportive, avec la découverte, à pied, de la chaîne de montagnes la plus importante de l’Etat : les Flinders Range. En route vers Coober Pedy il y a quelques mois, nous les avions aperçues et elles nous faisaient bien envie… Nous nous sommes donc planifié un arrêt randonnée sur le chemin de Sydney.

 

Wilpena Pound, le joyau des Flinders Range, est un vaste bassin naturel (asséché, of course), offrant plusieurs marches, de difficultés différentes. Arrivés en fin de journée, nous avons été accueillis sur notre aire de camping, par un kangourou fort aimable, que nous avons pu caresser à loisir ! La randonnée du lendemain s’avérait riche en rencontres…

 

Debout à 5h30, nous avons opté pour une jolie marche de trois heures ; la météo prévoyait près de 40°C, nous ne voulions brûler au soleil ! Nous nous sommes promenés au milieu des eucalyptus le long de la Wilpena Creek (qui avait encore de l’eau, ouf !), qui est la seule entrée dans le Pound. Partis à la fraîche à 7h, nous avons croisé, avant qu’ils ne rentrent se coucher pour la journée, plusieurs kangourous d’une espèce que nous ne connaissions pas jusqu’alors : les Euros. Vêtus d’une fourrure plus touffue que les autres, ils ont une couleur gris beige et sont très jolis. Nous avons même eu le privilège de regarder un bébé téter son lait du matin… Il devait être sorti de sa poche depuis peu ! La fin de notre randonnée nous réservait un joli panorama sur le Wilpena Pound, depuis un mont qui le dominait. Des perroquets multicolores apportaient de la couleur au vert des arbres qui nous entouraient.

 100131 Emus in the Flinders

L’après-midi, fort chaude, fut consacrée à un petit circuit au sein et autour des Flinders. Une piste cahoteuse nous a menés dans des gorges, au milieu de paysages splendides. Et, pour sublimer le tout, des bonds de kangourous par-ci par-là, ainsi que des émeus ! Ces derniers se promenaient tranquillement avec leurs bébés qui, nous l’avouons, sont très mignons, pas comme leurs parents… Les derniers kilomètres de la piste devenaient de plus en plus difficiles, lorsque nous avons croisé un 4x4, dont les conducteurs nous apprirent une inondation de la piste un peu plus loin… Easyvan Junior peut faire beaucoup de choses, mais il a ses limites. Nous avons fait demi-tour.


 

100131 Parachilna Hotel

Quelle ne fut pas notre joie, en découvrant que la piste de 60 km que nous voulions emprunter par la suite, était nouvellement goudronnée ! Nous avons des plaisirs simples, n’est-ce pas ? Arrivés à Blinman, notre destination, par cette si belle route, nous avons pris notre lunch sous la pluie !  Et l’orage ne nous a pas fait peur… Nous avons pris une piste (non goudronnée cette fois-ci), direction le Parachilna Hotel, à 35 km. Célèbre, cet hôtel pub restaurant est le seul lieu de vie du village de cinq habitants. Nous nous sommes arrêtés en route, histoire que la pluie torrentielle se calme et, tranquillement, Easyvan Junior a remporté un nouvel exploit ! Nous sommes arrivés sains et saufs à Parachilna, pour y trouver… l’hôtel fermé ! Tout ça pour rien ! Nous qui voulions goûter aux steaks d’émeus ou de kangourous, c’était raté !

 

Notre dernière matinée dans les Flinders nous a permis de découvrir des peintures d’Aborigènes dans des grottes. Très vieux, ces dessins sont très bien conservés et représentent, en majeure partie, des traces d’émeus et de kangourous, ou des cérémonies d’initiation de jeunes Aborigènes. Ils se servaient à l’époque, d’ocre des rochers alentours, de manganèse ou de charbon mélangé à de la graisse animale. Même si ces gravures sont très intéressantes, nous les avons trouvées moins significatives que celles des Hommes Préhistoriques. Peut-être les Aborigènes ne devaient pas savoir représenter un kangourou, un émeu ou des bonshommes.

 

Après cette agréable bouffée d’air pur des montagnes, nous voilà prêts à affronter les 1 300 km de route vers Sydney, à travers l’Outback rouge et aride.

 

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commentaires
Ô
<br /> ce n'est pas le bon article, mais je me permets tout de même de féliciter Mr Jean-Edouard : il a raison pour le mot "magnificence". Cependant,je vous comprends, Jiraldine, et vous excuse d'écorcher<br /> un tantinet notre langage, la langue anglaise est si belle...<br /> Cordialement,<br /> ô chode<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Of course Mate, no worries !<br /> <br /> <br />
M
<br /> non, mais ça va pas la tête? pourquoi les aborigènes ne seraient-ils pas capables de dessiner un kangourou ou ,un émeu? Non mais, m'enfin...<br /> Qu'en pense notre pédant de service, Jean-Edouard?<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Leur vision n'est pas que physique, le spirituel rentre aussi en jeu... Entre nous, on ne voit pas trop ce qu'il y a de spirituel dans les empreintes d'émeus !<br /> <br /> <br />
P
<br /> Savez-vous mes amis, que c'est le Papa Emy qui s'occupe des enfants? Le Maman s'en fou! Interestant, n'est ce pas? Bon Voyage vers Sydney.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Ha c'est un peu comme les hippocampes (sea horses) ! Nous ne le savions pas, merci Peter, de toujours nous faire découvrir ton pays...<br /> <br /> <br />

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